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« Comment puis-je lui pardonner ? », « Pourquoi lui ferais-je ce cadeau ? », « Pardonner ce serait comme oublier et je ne veux pas oublier »…
Le pardon revient très souvent en thérapie.
Le pardon n’est pas une offrande à l’autre mais à soi. (Et d’ailleurs souvent l’autre n’est pas conscient de votre haine et ne s’en trouve absolument pas géné).
Pardonner c’est refuser la double peine : il y a eu la souffance initiale, envahissante encore aujourd’hui et il y a la haine de l’autre tout aussi envahissante. Pardonner c’est se libérer de l’emprise de l’autre.
Le pardon ce n’est en aucun cas valider ce qui s’est passé, ce n’est pas accepter, ce n’est pas donner raison à l’autre c’est arrêter d’être envahi par la rancune et par la colère.
Parfois, dans une histoire d’amour, le pardon va mettre de reprendre une relation saine, de mettre des mots sur ce qui poluait la relation. Mais parfois ce n’est pas possible, parce que l’autre n’est pas là ou n’est pas capable de revenir sur ce qui s’est passé.
Vous pouvez pardonner sans lui dire, par exemple en lu écrivant une lettre que vous n’enverrez pas. Vous pardonnez pour apaiser votre cœur et votre esprit, c’est pour vous et uniquement pour vous.
Pardonner à l’autre ouvre la porte à une nouvelle dimension celle de son propre pardon. Car souvent la culbabilité est présente même si elle se cache, même si intellectuellement vous ne vous sentez pas coupable. Il est temps de vous pardonnez pour tout ce que vous avez fait ou dit, pour tout ce que vous n’avez pas fait ou pas dit.
Pardonner c’est lacher les armes, arrêter de se battre contre soi et les autres, c’est accepter son histoire avec ses souffrances, reconnaître qu’on a fait au mieux avec ce qu’on était à ce moment là, laisser glisser ses douleurs et tourner la page du grand livre de sa vie.
Pardonner prend du temps, mais quand la colère, l’aigreur et la rancune vous envahissent, quand vous vous baricadez de peur de souffrir encore, quand vous vous sentez bloqué et avez envie de faire avancer les choses prendre rendez vous avec un psychologue peut vous aider.
Pour en parler n’hésitez pas à me contacter…